Témoignages


« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » Guillaume d’ORANGE-NAVAU, Prince Néerlandais du 16 ème siècle, considéré comme le fondateur de la civilisation néerlandaise…

Pourquoi cette citation ????
J’aime beaucoup cette citation car elle nous enseigne deux choses :
– Tout d’abord on peut agir et avoir des prises d’initiative sans attentes particulières (attentes souvent à l’origine de déception).
– Ensuite il faut être patient et persévérant même si les résultats ne sont pas forcément au rendez-vous.
Nous pouvons condérér les « échecs comme une source d’apprentissage plutôt que comme une source de déception. »
Que vient faire cette citation au centre de mon premier voyage au Burkina
Faso ?
– Elle reflète justement l’Esprit qu’il faut avoir en tant que membre de l’association FA.S.SOL et c’est en voyant dans ce Pays tout ce qui a été réalisé depuis plusieurs années et tout ce qu’il reste à faire dans de nombreux domaines que cette citation prend tout sa force.
Ce qui m’a choqué le plus c’est le niveau élevé de pollution : sacs plastiques jetés par milliers, gaz d’échappement des motos et vieux véhicules automobiles en circulation. Mais quand on visite les écoles, Emmaüs, Le Relais ou une ferme biologique, on se dit que tout est possible dans ce pays riche en Ressources Humaines. Des hommes de valeur comme Victorien, Lazare et bien d’autres sont l’exemple de Burkinabé qui entreprennent et persévèrent. La réussite sera au bout, il faut être patient.
Merci à tous ces gens simples qui donnent des leçons de vie à des béotiens européens dont je faisais partie jusque- là !

Gérard Bertrand de Châlons-en-Champagne, Octobre 2018

14 Février 2017, à la descente de l’avion, on nous propose quelques délicieux chocolats belges. Nous sommes déboussolés. C’est la St Valentin, la fête des amoureux…Et depuis quinze jours, nous vivons une belle histoire d’Amour avec le Burkina Faso et ses habitants…Un dépaysement total, culturel, climatique, mais surtout profondément humain.
Pour la première fois, nous découvrons l’Afrique profonde, ses traditions, sa culture, ses façons de vivre et de communiquer. Nous vivons chaque rencontre intensément. L’accueil reçu est un enrichissement. La place des aînés est primordiale, ils sont les gardiens de la sagesse, respectés dans leurs paroles et dans leurs gestes.
La première journée est consacrée à la découverte très protocolaire de toutes les forces vives de Niangoloko : maire, police et gendarmerie, chef de village, inspecteur scolaire et directeur d’école. C’est pour nous tous l’occasion de nous présenter et de dire le motif de notre visite. Dès cet instant, nous avons l’impression d’être reconnus, d’être accueillis dans le respect et la simplicité.
Tout au long de notre séjour, nous découvrons le travail réalisé par l’association Fassol. Un travail à l’image de ses membres, fait de simplicité et de bon sens. Quels que soient les projets, leur but est de faire grandir l’enfant ou l’adulte qui a besoin d’assistance dans les meilleures conditions possibles.
Beaucoup d’actions sont déjà réalisées, mais il reste tant à faire. Comment définir les priorités ? Comment ne pas blesser l’un ou l’autre ? Heureusement, Marie-Claude, Victorien et toute l’équipe de Fasodjigui connaissent bien le terrain, savent définir les choix et sélectionner les besoins les plus urgents.
Notre voyage nous permet aussi de découvrir les sites touristiques du sud-ouest du Burkina Faso :
Nous avons posé un pied en Côte D’Ivoire, juste de l’autre côté du pont…
Cherché désespérément à croiser la route des éléphants…
Goûté aux mangues, au dolo, au bandji…
Dérangé les caïmans au bord de la rivière…
Escaladé les pics de Sindou et les dômes de Fabedougou…
Et… défié l’interdit en visitant une distillerie aussi artisanale que clandestine…
(Délicieusement parfumé le koutoukou…)
 
Nos engagements religieux nous ont ouverts d’autres portes. Les responsables de la paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours de Niangoloko nous ont accueillis avec beaucoup de chaleur. Ils portent le projet de la construction d’une nouvelle église. A l’occasion des fêtes de St Vincent, nous avions organisé une collecte pour les accompagner dans ce projet.
Pour nous remercier, ils nous ont invités à participer aux festivités qui entourent cette réalisation : Pose de la première pierre de la nouvelle église – Plantation de l’arbre du soixante-quinzième anniversaire de la création de la paroisse – Diverses conférences sur l’origine de cette paroisse et autres animations conviviales.
Et bien entendu, plusieurs célébrations avec comme point d’orgue la messe du jubilé des sacrements où trente Mama adultes ont reçu le baptême. Là encore André, « le diacre blanc », a reçu sa part de bonheur en administrant le Baptême à une quinzaine d’entre elles. Justin, le prêtre de la paroisse lui a laissé toute sa place et ce fut là encore un moment d’intense émotion.
 
Après quelques jours passés à la maison, il nous est bien difficile de retrouver la terre ferme. Il nous reste le goût de l’insouciance très africaine, cette force et cette sagesse qui leur permet d’adoucir les difficultés de la vie.
Il nous reste surtout toutes ces images de vie, ces sourires partagés, ces couleurs et ces amitiés nouées.

André et Martine de Monthelon, Février 2017


 
Un voyage riche en émotions !
A travers les rencontres, les connaissances de Marie-claude, nous avons pu découvrir le Burkina dans son authenticité. Le voyage étant axé sur les spécificités de chacun des voyageurs, nous avons pu apprendre, comprendre et comparer le mode de vie africain avec le notre.  Je retiens alors plusieurs choses: une joie de vivre omniprésente dans toutes situations malgré les difficultés des conditions de vie et la pauvreté. Ensuite en Afrique il n’y a jamais de problème ! tout problème a sa solution. Dorénavant, cette façon de voire les choses me permet de dédramatiser les situations parfois embarrassantes. Pour conclure, ce voyage a modifié la façon dont je vois les choses pour pouvoir relativiser dans des situations parfois complexes. Un grand merci aux membres de l’association fassol et fassoldjigui ainsi qu’ aux personnes que nous avons pu rencontrer tout au long de notre voyage qui ont rendu ce voyage unique et enrichissant.
Marine d’Epernay, Juin 2016

Quand je suis arrivée à Ouagadougou ce fut le dépaysement complet. Les axes principaux sont bitumés mais la plupart des rues sont en terre battue, bordées de petites échoppes très colorées au pied des habitations.

Nous avons passé deux jours à Timperba où nous avons été très bien accueillis. Nous avons été invités à visiter l’école, le moulin, la forge, le dispensaire. Dans ce village de brousse, l’électricité n’est pas encore installée. Les cases ou chambres édifiées en briques de terre, sont de forme circulaire et ont une toiture conique en paille. Les plus petites sont des greniers à céréales. Les animaux (coqs, poules, pintades, cochons, brebis…) déambulent dans les rues. Les enfants jouent ensemble et les plus grands s’occupent des plus petits. Nous avons vécu au rythme de ce village pendant deux jours. Tout est simple et compliqué à la fois. Les femmes n’arrêtent pas un instant. J’ai pris conscience que nous ne vivions pas au même rythme. Par rapport à nous, le temps semble s’être arrêté. Mais ne sont-ils pas plus proches de la vérité, de la vraie vie ?

Nous avons aussi fait du tourisme :

– Visite du Lac de Tengrela, superbes paysages ou les nénuphars sont rois, mais les hippopotames n’étaient pas au rendez- vous.

– Visite du site des pics Sindou, lieu chargé de présence et d’émotion, où nous étions accompagnés d’un guide de la tradition orale et passeur de mémoire qui m’a donné la chair de poule.

– Visite du village de Gouera où nous avons vu les crocodiles et eu notre frayeur du jour.

La saison des pluies commence : les paysages deviennent vite verts, le travail des champs débute.

A la ville comme à la campagne la pollution plastique est considérable. Que faire ? J’ai rencontré des hommes et des femmes qui veulent prendre en main leur avenir.

Claude d’Epernay, Juin 2016


Voyage en février 2015 : entre émerveillement et un si chaleureux accueil, plus qu’un voyage, une aventure humaine !
Les 12 jours que nous avons passés à découvrir ce magnifique « Pays des Hommes Intègres » ont été fabuleux, au-delà de toutes nos espérances.
Notre émerveillement devant des sites préservés d’une incroyable beauté fut l’écho d’un bonheur encore plus profond dû à l’accueil chaleureux, voir familial, qui nous a été réservé par toutes les merveilleuses personnes rencontrées : Victorien pour nos passionnantes discussions et nos riches échanges, Solo pour nos rires complices si sympathiques (et son incroyable technique du découpage des mangues, hi, hi!), Siaka pour sa sérénité apaisante, Abbi pour sa belle créativité, Henry pour sa joie de vivre, le Dr Badolo pour sa disponibilité et Lazare pour sa gentillesse et l’admiration que j’ai pour un homme qui a appris le français en écoutant simplement la radio… J’oublie certainement d’en citer bien d’autres mais, en tous cas, sachez que toutes ces fabuleuses personnes rencontrées resteront toujours gravées dans ma mémoire. La dernière est bien sûr notre « Maman du séjour », Marie-Claude, celle qui a veillé sur nous et avec qui les anecdotes complices et les fous-rires ne se comptent plus ! Bien plus que nous faire découvrir un pays, son pays « d’adoption », elle nous a permis de baigner au cœur de cette culture burkinabè d’une richesse infinie… Au-delà de notre guide, elle est devenue notre amie.

Ce n’est pas un voyage que nous avons effectué, c’est une véritable aventure que nous avons vécue… Marie-Claude nous a souvent dit : « l’Afrique ça ne se raconte pas, ça se vit ! », oh que oui nous l’avons compris et vécu à 200%, nous avons « bu chaque goutte de notre beau périple » comme nous l’avait conseillé une de nos élèves… Nous sommes revenues non seulement avec des étoiles plein les yeux de nos fantastiques découvertes, mais aussi le cœur empli de cette gentillesse et cette chaleur humaine qui nous ont été transmises à travers toutes nos rencontres. Un grand, un immense merci à tous !

Nous ne rêvons plus que d’une chose : « vous nous avez donné la première partie du chemin », nous attendons de trouver la seconde qui nous ramènera au plus vite vers vous…

                       Aurélie de Reims, Février 2015


C’est le cœur et la tête remplis d’images et de souvenirs que nous sommes revenues du Burkina…
Nous avons été enchantées de ce merveilleux voyage- dépaysant et très enrichissant. Le contenu du voyage a été à la hauteur de nos espérances…et même plus… Nous espérions des échanges, des rencontres, venir en aide aux personnes, voir le sourire des enfants… Lorsqu’on revient, on se rend compte que ce que l’on avait imaginé n’est en fait qu’une infime partie de ce l’on a réellement vécu…
Nous avons vécu une expérience inexplicable avec des moments et des rencontres gravées à jamais dans notre cœur, avec des valeurs humaines parfois oubliées dans nos sociétés, nous nous sommes vite attachées à ces enfants qui nous suivaient partout en criant « TOUBABOU » en nous prenant la main….
Sans oublier les locaux qui nous ont fait découvrir leur quotidien, ont partagé tout avec nous… avec tellement de générosité et de bonne humeur !
Notre « guide » en a été le parfait exemple par sa sagesse et son idéal de participer à un futur meilleur pour son pays. Merci à notre accompagnatrice qui a su rendre notre voyage encore plus intéressant par sa disponibilité et sa présence.
Que de belles choses durant ce voyage. Une nature majestueuse – des moments inoubliables avec les enfants et les villageois…

Sandrina et Cristina d’Epernay, Mai 2014


Malgré nos appréhensions, nos  incertitudes nous nous sommes embarqués, mi-janvier, pour l’Afrique de l’Ouest que nous semblions  un peu connaître au travers de jeunes  africains accueillis dans notre foyer, des projets de l’association FASSOL, etc…

Mais la réalité a été au-delà de nos rêves… Dès notre arrivée, toutes nos craintes ont été balayées par l’organisation méticuleuse, irréprochable, de Marie-Claude qui a à cœur de « materner  ses voyageurs » et à leur communiquer son attachement viscéral pour ce pays et pour ses amis, particulièrement ceux de Niangoloko, d’Ouagadougou. Très vite, nous nous sommes laissés porter par son enthousiasme et envahir par cette chaleureuse et amicale ambiance : elle parvient si bien à nous introduire dans cette cellule familiale, attentive, déférente qui semble indéfectible.

Comme prévu,  les journées denses, riches, préalablement bien préparées se succèdent en alliant les visites des constructions (salles de classes, bibliothèques, garderie…) et plantation de Moringa réalisées avec l’aide  de Fassol, Fasodjigui et Vivavi , et les visites de sites  insolites, grandioses ( les pics de Sindou, un village troglodyte, les dômes de Fabédougou et les cascades de Banfora, le lac de Tangrela, les termitières de Timperba…) Partager des moments de vie quotidienne avec les villageois ont été des temps forts comme, par exemple, notre participation fortuite à la cérémonie festive d’obsèques et être naturellement conviés à danser aux sons d’un balafon en l’honneur du défunt.

Aussi, nos excursions à travers le pays, de village en village, nous ont permis de tisser de vrais contacts avec des hommes, des femmes, des enfants charmants, attendrissants, attachants et de saisir, au travers de personnes chaleureuses et passionnées par leur pays, leurs coutumes ancestrales, leur culture, que les projets à effectuer pour améliorer les conditions de vie des habitants, sans les bousculer ni les heurter, doivent respecter  toutes ces coutumes. Nous avons également admiré leur motivation et leur persévérance malgré des conditions de vie parfois très difficiles et nous sommes convaincus qu’il ne suffit pas de voir ce qui leur manque mais savoir partager avec eux des initiatives et des espoirs communs.

En résumé, ce voyage solidaire qui allie la réalité du terrain, l’ouverture sur un « autre monde » et les échanges avec les populations restera, pour nous une expérience très enrichissante et inoubliable.

Pour terminer, nous aimerions partager avec vous quelques lignes extraites d’un texte que nous avons souvent médité :

« Quand tu rencontres quelqu’un, ne commence pas par l’attirer sur TON terrain. Tu dois d’abord jouer en déplacement, tu dois rencontrer l’autre sur SON terrain. Cherche ce qui le fait vivre, ce dont il aime parler, ce qui le préoccupe, ce qui l’émerveille, et pars de cela pour nouer un contact. La réciprocité viendra après, il te rejoindra sur ton terrain…… Le monde aujourd’hui parle beaucoup de partage. As-tu réfléchi à ce que ce mot signifie ? Tu me diras : «  partager, c’est donner ».   C’est vrai, ….mais le partage c’est aussi recevoir : Croire que l’autre à quelque chose à m’apporter. Ce n’est pas nécessairement quelque chose de matériel. Ce sera quelque chose qui me manque : un sourire, l’écoute, la gratuité, l’émerveillement, la solidarité, le respect de l’autre….

Nelly et André d’Epernay, Janvier 2014


Marie-Claude nous embarque avec ses valises en direction du  Burkina Faso.

Sur place nous avons découvert un paysage sauvage, aride,  d’une grande beauté et surtout des rencontres humaines extraordinaires.

Les burkinabé sont généreux accueillants,  disponibles toujours souriants et agréables, ils ont tout mis en oeuvre pour que nous nous sentions  bien dans leur pays ;  ils nous ont ouvert les portes de leurs maisons et nous ont  fait connaitre leurs familles pour nous permettre des échanges humains très enrichissants.

Nous voudrions remercier tout particulièrement l’équipe sur place à Niangoloko, Victorien, Siaka, Elisabeth,  Solo,  Dao pour avoir été aussi disponibles à notre encontre et avoir mis entre parenthèse 15 jours de leur quotidien pour nous accompagner partout, sans eux  notre séjour n’aurait pas été aussi fantastique. Un grand merci aussi pour avoir permis à Maxime de conduire une moto sur les pistes africaines (un de ses rêves)…

Un grand merci aussi à toi Marie-Claude grâce à ce voyage je t’ai découverte autrement, passionnée, efficace dans tes actions sociales et solidaires et une superbe organisatrice.

Grâce à toi et  tous sur place au Burkina Faso,  nous avons vécu une aventure remplie d’émotions qui restera à jamais dans nos cœurs. Encore un grand merci à tous !

Sophie et Maxime d’Isle sur Sorgue, Janvier 2013


Je tiens à remercier tous les membres de l’Association Fasodjigui Solidarité . Particulièrement Victorien,

pour toute la peine qu’il s’est donné , et pour nous avoir permis de vivre ce merveilleux voyage dans sa famille .
Je le remercie aussi pour tout le temps qu’il nous a consacré .
Merci également à Siaka, Elisabeth , pour leur disponibilité pour leurs accompagnements en moto dans
tous nos déplacements . Sans oublier  nos amis et anges gardiens Solo et Daho .
Je remercie aussi notre organisatrice Marie Claude;  qui à su me transmettre sa passion pour l’Afrique.
Et cela grâce à son caractère créatif, audacieux, généreux, tenace, résistant et affirmé .
Je terminerai par une pensée Africaine de Nelson Mandela, ancien Président de l’Afrique du Sud .

» En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant « .

c’est bien sur cette pensée que s’appuient les membres de Fasodjigui et de son  « COACH  » Marie-Claude .
A bientôt à tous , le plaisir de continuer avec vous votre si belle Entreprise …

Bruno de Reims, janvier 2013


Je suis partie au Burkina Faso avec Marie Claude fin octobre 2012 et ce pendant deux semaines.

C’était mon quatrième séjour au BF, le premier avec M.Claude et ce fut un voyage extraordinaire!
Marie Claude aime tellement ce pays , elle le connait si bien, que, très vite, on s’intègre dans le pays et on vit pleinement chaque instant.
Nos journées étaient bien chargées, mais d’une grande richesse. Nous sommes allées voir toutes les réalisations faites avec l’aide de Fassol et Fassodjigui:

– la plantation de Moringa à Komangou, avec des moments de partages avec les villageois, avec les femmes qui nous ont expliqué leur travail. J’ai été émerveillée de voir à quel point elles s’impliquaient dans leurs tâches, avec soin, propreté, et toujours avec le sourire.

– les salles de classes au lycée de Niangoloko, la garderie pour les tous petits, la bibliothèque: on réalise très vite combien notre aide est importante, mais combien il reste encore à faire!

– la boulangerie qui fonctionne à merveille et fournit toute la ville en pain.

– nous sommes allées également remettre des cannes blanches à une association de non-voyants. Ce fut un moment très émouvant de rencontrer ces personnes handicapées et de voir leur joie quand on leur remettait et leur expliquait le fonctionnement de la canne.

Nous avons fait aussi du tourisme. J’ai découvert des endroits magnifiques: un village troglodyte, les cascades de Banfora, le lac aux hippopotames,…

Et, au cours de toutes ces visites, ces promenades, des échanges chaleureux , merveilleux.
Les conditions de vie au BF sont extrêmement difficiles, les gens sont pauvres, le travail difficile, et pourtant ils ne se plaignent pas, ils sont gais. Malgré leurs petits moyens, ils sont d’une grande générosité.
En les regardant, en les écoutant, nous prenons une véritable leçon de vie.Et nous réalisons combien souvent nos préoccupations sont futiles!

Je crois que le moment le plus fort de ce séjour fut la soirée et la nuit passées en brousse, dans le village de Timberba. Pas d’électricité, pas d’eau, un confort des plus spartiates. Mais une soirée inoubliable! Le repas partagé avec les villageois, les discussions sur la vie, le travail, les enfants, la maladie…
Puis les joueurs de Balafon sont arrivés, ont joué pour nous. Les enfants dansaient , chantaient.
Après une journée passée aux champs, après une longue marche pour rentrer au village, après s’être occupées des enfants, après avoir préparé le repas, les femmes se sont fait belles et sont venues danser, avec toute leur joie de vivre !
Et le lendemain, nous sommes allées à l’école et là encore, une grande émotion!
Cent enfants dans la classe qui, à la demande de leur instituteur, se sont levés et ont chanté pour nous, d’une seule voix, l’hymne national!

Difficile d’exprimer par écrit les émotions, il faut les vivre !
Merci Marie Claude

Chantal d’Epernay, Octobre 2012


Avant de partir , je ne connaissais pas Marie-Claude et à ma grande surprise j’ai pu apprécier son sens de l’organisation , tout était planifié. A notre arrivée à Niangoloko, nous avons été accueillies d’une façon chaleureuse par les personnes de l’association , malgré cette grande pauvreté.
Au cours du séjour et entre deux séances de travail nous avons visité des villages insolites avec un accueil qui vous va droit au coeur ainsi que des sites qui restent gravés dans la mémoire.
Je garde de ce séjour des moments inoubliables , une nostalgie d’un peuple qui vit avec peu de moyens.

A tous , je vous dit faites l’expérience de çe voyage , vous en reviendrez différent

Agnés Chatelain d’Epernay,  Avril 2012


C’est en février 2011 que mon épouse Annie et moi-même allions découvrir l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement le  » Pays des hommes intègres ». Grâce à une parfaite organisation, nous avons pu voyager dans de bonnes conditions et surtout nous laisser guider par Marie-Claude au fil de notre séjour.
Que retenons-nous particulièrement de ces 15 jours passés au Burkina ? Essentiellement la gentillesse des gens, leur bonne humeur, leur sourire, bref… Tout ce qui n’existe plus dans notre monde dit civilisé !Et pourtant, ces populations manquent de tout, même du minimum vital, ce qui ne les empêche pas de vous accueillir chaleureusement dans leur humble maison.
Nous allons joindre l’utile à l’agréable et tout en visitant des écoles, des dispensaires, des villages, nous découvrirons quelques sites et endroits touristiques assez typiques : Les pics de Sindou, un village troglodyte situé tout près de la frontière malienne, les dômes et les cascades de Banfora, le lac de Tengrela où nous pourrons filmer des hippopotames, les termitières de Timberba…
Je ne peux passer sous silence le match épique de football qui a opposé les  » mariés » aux  » célibataires » du petit village de Timberba : du folklore, de la joie et une très grande amitié ont marqué ce moment fort de notre séjour. Sans oublier l’accueil émouvant et sincère de tous ces instituteurs et institutrices qui travaillent pourtant dans des conditions très difficiles et la rencontre avec tous les enfants parrainés par notre association, quel leçon de bonheur simple et rafraîchissant.
Oui, nous sommes rentrés en France avec des couleurs, des parfums, de la musique plein la tête et le coeur, mais surtout avec une certitude : l’amitié n’a pas de frontière et la gentillesse du Burkinabé n’est pas un vain mot. Vous voulez découvrir un monde vrai et sans artifices, je vous engage à prendre un billet d’avion pour Ouagadougou !(via fasodjigui-solidarité)

Annie et Christian de Sept Saulx, Février 2011


2 semaines a Niangoloko voyage très agreable tres bien accueilli par les habitants et par les élus. La rencontre avec les villageois etait tres enrichissante et dormir a la belle etoile etait un pur bonheur la cascade, les maisons troglodytes , les termitieres, les crocodiles etc ….. tout etait très beau l’organisation du voyage etait parfaite Marie claude maitrise grave je la remercie car avec sa maitrise et son sens de l’organisation j’ ai passe un excellent sejour

Danièle de Châlons en Champagne, Février 2011


J’ai eu l’opportunité de vivre un séjour solidaire au Burkina Faso il y a 2 ans avec l’association fasodjigui…j’y ai rencontré des personnes extraordinaires qui font tellement avec si peu de moyens. Ils connaissent les vraies valeurs de la vie et ses réelles difficultés (santé, éducation, alimentation…) mais ils relativisent encore et encore … Il n’y a pas de problème mais des solutions semble être l’une de leur façon de concevoir la vie et ses épreuves.
Ils donnent tout alors qu’ils ont si peu…de quoi remettre sérieusement en question notre modèle occidental…
Je suis toujours en lien avec nos amis de Niangoloko (téléphone, mails, courriers…) et à travers le parrainage d’enfants scolarisés nous tentons de faire vivre la solidarité. J’ai fait connaitre le parrainage autour de moi …
Une expérience unique gravée à tout jamais…Une fois rentrée, l’objectif est de ne pas oublier tous ces régards croisés, ses personnes rencontrées et tenter de faire évoluer ma façon de vivre et de consommer.

Elisa de Marseille, Avril 2010


Séjour très dépaysant des l’arrivée à l’aéroport . On ne peut pas imaginer un tel décalage avec l’europe.
Retour d’un siecle . Une fois la surprise nous sommes vite enchantés par leur richesse de coeur . Personnellement enchantée de toutes les visites que nous avons faites . Le plus l’intronnisation dans le village de Victorien : TIMBERBA , nous étions considéreés comme des ‘dieux’.honneur ,écoute tout ces villageois sous l’arbre à pallabre pour nous .
Des visites celle que j’ai préférée est la visite de la cascade il faut imaginer une cascade au milieu de l’afrique qui coule comme par miracle.
Les villages de brousse sont comme nous nous les représentons avant de venir mais des souvenirs innoubliables .
La dureté de la vie ,le travail de toutes ces femmes pour les travaux extérieurs ,le portage de l’eau des feux à même le sol pour faire la cuisine courbée en deux avec des enfants dans le dos très souvent et toujours avec cette joie qui m’a ébatée.
J’ai eu une chance de partir avec un groupe très sympatique .
De mon séjour je continue à travers de petites actions de faire profiter ces Hommes : livres, parrainage .

Un dernier mot j’y retournerai. Magique.

Catherine de Saint Martin des Champs, Février 2011